Vivre nu au quotidien – 7 – Cuisiner nu : un plaisir quotidien

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Vivre nu au quotidien est une série d’articles courts qui explore ces moments simples où vivre nu devient naturel et pleinement épanouissant. Rien d’extraordinaire — juste la nudité vécue comme une évidence, dans nos routines, nos gestes, nos plaisirs. Chaque partie dévoile une facette de cette normalité nue. Bienvenue dans la cuisine.

Une autre manière d’aborder la cuisine

La cuisine nue est une expérience à part entière. Elle me rappelle que cuisiner est un acte fondamental, quotidien, presque sacré. Être nu pendant que je prépare un repas me connecte au présent : je sens la température de la pièce, la chaleur du four, le contact du sol sous mes pieds nus, le parfum des aliments. Tout devient plus intense, plus réel. Mon corps est vivant, éveillé, détendu. Je suis pleinement dans l’instant.

Le confort et la liberté du corps

Quand je cuisine nu, je ressens une totale liberté de mouvement. Pas de vêtements qui serrent, qui frottent ou qui retiennent la transpiration. Je suis à l’aise, fluide dans mes gestes, concentré sur les saveurs, les textures, la cuisson. Mon corps est aligné avec mon esprit, libre de bouger, d’expérimenter, de créer.

Et contrairement à ce que certains pourraient croire, il n’y a rien d’étrange ou de déplacé là-dedans. Il n’est pas question de provocation, mais de simplicité. Je suis juste moi, en train de nourrir ceux que j’aime — ou simplement moi-même — avec sincérité et plaisir.

Le bon sens avant tout

Bien entendu, cuisiner nu demande un peu de bon sens. Il faut faire attention aux éclaboussures d’huile, aux casseroles brûlantes, aux ustensiles mal placés. Mais ces précautions existent aussi quand on est habillé. Être nu ne signifie pas être négligent, au contraire : cela m’oblige à être attentif, présent, connecté à ce que je fais.

J’ai pris l’habitude de garder un tablier ou une serviette à portée de main, surtout si je manipule des aliments chauds ou si je prépare un plat qui nécessite un contact rapproché avec une source de chaleur. Cela ne me dérange pas. Je reste nu, mais avec conscience et respect de mon corps.

Cuisiner pour soi et pour les autres

Il y a une magie particulière à cuisiner nu pour des amis naturistes. C’est un acte de partage profond. Il n’y a pas de rôle à jouer, pas d’image à tenir. Juste moi, la nourriture, la convivialité. Et ceux qui partagent ma table, eux aussi nus, ouverts, détendus.

Quand je cuisine nu, même seul, je ressens ce même lien : je prends soin de moi. C’est un acte de bienveillance. Un moment pour nourrir mon corps, sans filtre, sans artifice. Le silence de la cuisine, les odeurs qui montent, la chaleur du four… Tout me ramène à une forme de méditation active. C’est simple, beau, vivant.

Cuisiner nu, c’est redonner de la présence à un acte quotidien. C’est célébrer son corps, sa liberté, son attention au monde.

Dénudez-vous, restez nu∙e, vivez nu∙e et partagez l’amour du naturisme !

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