Voici le troisième volet de ma série Vivre naturiste au quotidien, après La seule tenue que je porte chaque jour (naturellement !) et Ma routine du matin (nu, évidemment). Cette série explore comment le naturisme ne se limite pas aux vacances ou aux week-ends : c’est un véritable mode de vie, à vivre chaque jour.
Pourquoi s’habiller juste pour faire ce que personne n’aime faire ?
Soyons honnêtes : personne n’adore faire les corvées.
Mais si je dois récurer, balayer, plier du linge ou passer l’aspirateur — je le fais nu.
Pas parce que c’est plus amusant. Pas parce que c’est sexy. Mais tout simplement parce que… pourquoi pas ?
Si je bouge dans la maison pour nettoyer, je ne vois absolument aucune raison de mettre un short qui, de toute façon, finira dans le panier à linge cinq minutes plus tard. Je vis nu – je vis vraiment nu – ce qui veut dire que je fais aussi les trucs ennuyeux sans vêtements.
Oui, je passe l’aspirateur nu.
Oui, je nettoie les toilettes nu.
Oui, je vais étendre le linge nu (même si ce n’est pas toujours le mien).
Oui, je taille le romarin nu.
Ce n’est pas pour faire passer un message. C’est pour rester à l’aise, connecté à moi-même et — soyons francs — limiter la quantité de linge sale.
Les corvées sont plus légères sans vêtements
Pas de T-shirt trempé qui colle dans le dos.
Pas d’élastique qui remonte quand je tends le bras derrière le canapé.
Pas de tissu qui retient la chaleur pendant que je passe la serpillière.
Nu, je bouge librement. Je ne surchauffe pas. Je ne suis pas entravé.
C’est juste moi, en mouvement, tâche après tâche — la peau à l’air, les gestes fluides.
Il y a une légèreté dans tout ça. Une forme étrange de joie.
Même passer l’aspirateur devient moins une corvée et plus… un enchaînement de mouvements.
Bon, presque.
Et l’extérieur compte aussi
Au printemps et en été, j’emmène tout ça dehors. Jardiner nu, c’est une toute autre expérience sensorielle.
À genoux dans la terre, le soleil dans le dos, les abeilles qui bourdonnent… on ne peut pas faire plus naturel.
Je porte toujours des sabots pour la sécurité, et un chapeau s’il y a trop de soleil.
Mais le reste de mon corps ? Libre. Libre de s’étirer, de se pencher, de désherber, d’arroser et de transpirer sans la moindre barrière synthétique.
Et quand je lave les légumes ensuite, encore nu ? C’est le moment parfait. De la terre à l’assiette, dans la même peau.
Oui, c’est pratique
Faire les corvées nu, ce n’est pas un manifeste. C’est juste pratique.
Pourquoi s’habiller juste pour transpirer en lavant les vitres ou en frottant la baignoire ? Pourquoi se changer simplement pour trier le linge… des autres ?
Le naturisme rend les corvées un peu moins pénibles. Il y a une simplicité intégrée.
Pas besoin de choisir une tenue. Pas de fringues à changer après avoir nettoyé.
Juste vous, la tâche, et votre être naturel.
Le naturisme, ce n’est pas juste pour les loisirs. C’est pour la vie.
Si vous pensez que le naturisme, c’est juste se prélasser au bord de la piscine ou marcher nu dans les bois… détrompez-vous.
C’est plier, frotter, rincer.
C’est vider le lave-vaisselle.
C’est le quotidien — sans couches inutiles.
Essayez.
La prochaine fois que vous attrapez l’aspirateur dans un soupir… enlevez vos vêtements d’abord.
Sentez l’air. Entendez le ronronnement. Regardez vos gestes sans filtre textile.
Voyez ce que ça change.
Et si vous êtes déjà naturiste, vous savez :
Les vêtements ne manquent jamais. Les corvées se font quand même.
Mais le ressenti ? Il est meilleur.
Dénudez-vous, restez nu∙e, vivez nu∙e et partagez l’amour du naturisme !