Vivre Nu au Quotidien – Partie 4
La nudité est naturelle, mais le respect l’est tout autant.
Cet article fait partie de ma série Vivre Nu au Quotidien, une exploration personnelle de la façon dont le naturisme s’intègre dans mes routines de tous les jours — à la maison, au jardin, en déplacement, et oui, même pendant les corvées ou les pauses café. Il ne s’agit pas de fuir vers un centre naturiste (même si j’adore ça aussi), mais de montrer comment vivre nu, avec intention et respect, peut enrichir la vie quotidienne.
Je vis nu. Ce n’est pas juste une formule — c’est mon mode de vie, jour après jour. À la maison, je suis nu. Au jardin, je suis nu. Quand j’écris, que je cuisine, que je lis ou que j’arrose les tomates — je suis nu.
Mais parfois, j’enfile un peignoir.
Pas parce que j’ai honte. Pas parce que j’ai soudainement changé d’avis sur le naturisme. Simplement parce que le naturisme, ce n’est pas être têtu — c’est chercher le confort, la confiance et, oui, être respectueux d’autrui
Ding-Dong…
Tu connais ce moment : tu es plongé dans une tâche — passer l’aspirateur, jardiner, t’étirer au soleil — nu∙e et la sonnette retentit. Peut-être une livraison. Peut-être un voisin qui rend une pelle ou apporte des œufs.
J’ai toujours un paréo ou un peignoir à portée de main. Pas caché, pas honteusement dissimulé — juste là, prêt à servir. Si j’en ai besoin, je l’enfile. Sinon, je continue.
Et la vérité ? Mes voisins savent que je suis nu la plupart du temps.
Ils passent à l’improviste, m’ont vu m’occuper du jardin, et ça ne les choque pas. Au contraire, ils y sont habitués — et j’en suis reconnaissant. Il y a un respect mutuel. Je ne m’exhibe pas. Ils ne dévisagent pas. On vit simplement.
Mais quand la situation l’exige — quand je sens que c’est la chose respectueuse à faire — j’enfile quelque chose. Rapidement, simplement, sans chichi.
Ce n’est pas une question de règles, mais de rythme
Le naturisme, ce n’est pas un concours de celui qui restera nu le plus longtemps. Ce n’est pas un jeu du style “tu n’es pas un vrai naturiste si…”. Ce genre de rigidité ne m’intéresse pas. Je n’ai pas choisi ce mode de vie pour m’enfermer dans un nouvel uniforme fait de dogmes à la place du jean.
Je l’ai choisi parce qu’il a du sens. Parce qu’il sonne juste. Parce qu’il me permet de vivre pleinement, confortablement, authentiquement. Et cela inclut savoir quand se couvrir — pour le facteur, le plombier, ou ce nouveau voisin qui a peut-être besoin d’un petit temps d’adaptation.
Je ne m’habille pas — je m’adapte. Temporairement.
Être nu ne veut pas dire être inconscient
Vivre nu dans un monde habillé, c’est apprendre à savoir adapter son comportement à la situation — même si la situation se situe sur le pas de la porte. Parfois, être un bon naturiste, c’est attraper un peignoir, sourire, et montrer que la nudité n’est pas une provocation — c’est une possibilité.
Le naturisme, c’est la liberté. Et la liberté inclut le choix.
Se couvrir quand quelqu’un frappe à la porte ne fait pas de moi moins naturiste. Cela fait de moi un naturiste qui comprend que le respect, le contexte et la relation à l’autre comptent.
Je ne m’habille pas pour eux — je suis déshabillé pour moi.
Et quand je saisis le peignoir, ce n’est pas un échec.
C’est juste le bon moment.
Et toi, est-ce qu’il t’arrive de te couvrir ?
Quel est ton réflexe peignoir ? Tu en gardes un près de la porte ou tu assumes fièrement ta nudité ? J’aimerais beaucoup savoir comment tu gères l’équilibre entre nudité et normes sociales.
Partage tes “moments peignoir”. Montrons que être nu et être respectueux vont parfaitement ensemble.
Dénudez-vous, restez nu∙e, vivez nu∙e et partagez l’amour du naturisme !