Vivre nu au quotidien – Partie 8 : Affronter le froid (L’art de s’habiller moins)

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Série « Vivre nu au quotidien »
Cette série explore la manière dont vivre nu peut devenir un véritable art de vivre, jour après jour, dans la simplicité et l’authenticité. Chaque épisode se penche sur un aspect différent du quotidien naturiste, démontrant que la nudité n’est pas une exception mais une belle normalité.

Oui, on peut vivre nu même quand il fait froid

L’une des idées reçues les plus tenaces sur le naturisme, c’est qu’il serait réservé à l’été. Dès que les températures baissent, beaucoup rangent leur nudité avec les sandales. Pourtant, avec un peu d’adaptation, la nudité peut être vécue toute l’année, même en hiver.

Personnellement, je ne range pas ma nudité quand les jours raccourcissent. Je l’adapte. Le corps humain a une capacité remarquable à s’acclimater, à condition de le faire progressivement et intelligemment.

Protéger les extrémités, libérer le corps

La clé pour rester nu∙e quand il fait froid, c’est de comprendre où le corps perd le plus de chaleur : par les extrémités (mains, pieds, tête) et les épaules. Quand je sors pour une marche nue en hiver, j’enfile une bonne paire de chaussures chaudes, des gants, un bonnet, parfois une écharpe légère. Et ça suffit ! Le reste de mon corps reste libre, vif, éveillé.

À l’intérieur, c’est souvent la même chose : un simple châle sur les épaules, des chaussons chauds, et voilà une nudité tout à fait confortable. Ce sont de petits ajustements, mais ils font une grande différence. Et au lieu d’avoir trop chaud dans des vêtements, je ressens l’air, je reste connecté à mon corps, à mes sensations, à l’instant.

Reconnecté au vivant

C’est aussi une expérience sensorielle intense : ressentir la fraîcheur sur la peau, les contrastes de température, l’énergie qui circule quand on marche nu dehors même par temps froid. C’est comme si mon corps me disait « merci » de le laisser s’exprimer pleinement. Et l’esprit suit. Une marche nue en hiver, même courte, me laisse souvent plus lucide, plus calme, plus vivant.

Bein évidemment, quand il fait très froid, les vêtements s’imposent. De même en intérieur, il convient de trouver un équilibre entre naturisme et chauffage. Je préfère porter un peignoir et laisse le chauffage à 19 degrés que de le pousser à 22 juste pour pouvoir être nu. La naturisme, c’est aussi une écologie raisonnée.

Moins de couches, plus de liberté

Le froid n’est pas un ennemi. C’est un terrain de jeu, un espace d’adaptation. En apprenant à écouter mon corps, à répondre à ses besoins sans le couvrir entièrement, je découvre une forme de liberté encore plus grande. Je vis pleinement, honnêtement, avec moins. Moins de couches. Moins de contraintes. Et beaucoup plus de présence.

Dénudez-vous, restez nu∙e, vivez nu∙e et partagez l’amour du naturisme !

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