Dans mon précédent article, j’ai lancé ma série « Vivre léger – Un guide joyeux pour une vie plus durable » en démystifiant le mythe du « plus » — comment courir après le confort et le statut nous a alourdis. Ce deuxième article poursuit l’introduction, « Repenser la vie bonne », en s’appuyant sur cette base pour redéfinir ce que le progrès signifie vraiment. Vivre durablement n’est ni une corvée ni un sacrifice ; c’est un changement joyeux d’une croissance sans fin vers un bien-être profond, accessible à tous — que vous viviez dans un HLM ou cultiviez un vignoble, soyez jeune avec des rêves devant vous, ou plus âgé avec une sagesse à partager.
Allons-y !
Pendant des siècles, progrès signifiait croissance. La Révolution industrielle au XVIIIe siècle a transformé les machines en merveilles, boostant la production et la richesse, surtout en Europe et en Amérique du Nord. Au milieu du XXe siècle, le PIB est devenu la norme. Les nations se sont lancées dans une course à l’expansion, associant des chiffres plus grands à de meilleures vies. La publicité a alimenté cela, nous convainquant qu’une nouvelle voiture ou un gadget signalait le succès. Mais les fissures apparaissent : les burn-outs grimpent, avec 80 % des travailleurs rapportant du stress dans de nombreuses études, tandis que les rapports climatiques alertent sur l’épuisement des ressources. La croissance a permis beaucoup de choses positives. Les nations riches prospèrent, les pauvres aspirent. Mais ce croissance nous a laissés déconnectés, poursuivant un horizon qui n’arrive jamais.
La promesse de la croissance vacille quand elle privilégie le profit sur les personnes. Dans les centres urbains, je me suis vu, comme beaucoup de mes amis, travailler 60 heures par semaine, nos vies devenant un flou d’écrans, tandis que des ruraux que je connais se sentent poussés à agrandir leurs fermes au-delà de ce que la terre peut supporter, les prix d’achat de leurs produits chutant. Cette course à la croissance a ignoré, et ignore encore, le bien-être. Les jeunes scrollent pour se valider, les aînés regrettent la communauté, pourtant tous aspirent à la paix. Et elle épuise la planète — déforestation pour le profit, océans étouffés par le plastique. Mais redéfinir le progrès inverse cela. Le bien-être vient de l’équilibre — du temps avec les proches, d’une promenade dans la nature, d’un repas partagé simplement, d’une communauté aimante. Il s’agit de remettre ce qui compte au centre de nos vies.
Le naturisme amplifie cette redéfinition. Être nu dépouille du besoin de prouver, révélant un progrès mesuré en rires, pas en comptes de résultat. J’ai ressenti cette joie dans des moments tranquilles — soleil sur la peau, vent dans les cheveux — accessible que vous soyez dans un gratte-ciel ou une maison de campagne. Un jeune urbain peut essayer une séance de yoga nu à la maison ou avec un groupe naturiste ; un aîné à la campagne pourrait s’asseoir nu sous un chêne ou rejoindre un groupe de marche naturiste local. Il ne s’agit ni de richesse ni de lieu ; il s’agit de présence.
Philosophiquement, ce changement fait écho à une sagesse ancienne. Des stoïciens comme Sénèque valorisaient la paix intérieure plutôt que les richesses, tandis que les cultures indigènes vivent selon les cycles de la nature, pas des graphiques de croissance. Aujourd’hui, dans notre monde encombré, redéfinir le progrès restaure cette harmonie. C’est la joie d’un rythme plus lent, la liberté de ne plus vouloir sans fin, la reconnexion avec nous-mêmes et la terre — ouvert à tous, au-delà des divisions.
À suivre…
Alors, réfléchissez avec moi — où voyez-vous le progrès dans votre vie ? Est-ce dans plus d’heures travaillées ou plus de moments savourés ? Essayez d’échanger une activité professionnelle ou en ligne cette semaine pour une de bien-être avec des proches — comme une promenade ou une soirée tranquille. Partagez vos commentaires ci-dessous ; redéfinissons ce voyage ensemble.
Dénudez-vous, restez nu・e, vivez nu・e et partagez l’amour du naturisme !



